Une responsable des achats a pour habitude de « cataloguer » très rapidement ses fournisseurs qui sont selon ses propres dires soit « extrêmement compétents et réactifs », soit « totalement je-m’en-foutistes et non professionnels ». Bien entendu, elle tend à classer la majorité d’entre eux au sein de la 2ème catégorie. Elle décrit donc son métier comme extrêmement fastidieux et rendu impossible par cet « amateurisme » dont elle se déclare être la victime. En plus de ses plaintes qu’elle émet à qui veut l’entendre, elle fait également montre d’un mode relationnel particulièrement vindicatif avec ses fournisseurs dont plusieurs, pourtant donnant toute satisfaction, ont renoncé à travailler dans ces conditions…
- réinterpréter les points (objectivement) positifs au sein d’un autre cadre explicatif qui les colore de neutralité, voire de négativité. (disqualification)
- surestimer la gravité des points négatifs (les voit comme plus négatifs qu’ils ne sont réellement négatifs) et inversement. (maximalisation/minimalisation)
- Face à des points positifs et négatifs, ne retenir que les négatifs. (abstraction sélective)
- percevoir les situations soit comme totalement idéales, soit comme totalement négatives. (dichotomisation)
- fabriquer une règle générale, à connotation négative, sur la base de l’apparition d’une seule situation à coloration négative. (surgénéralisation)
- tirer une conclusion (négative) alors qu’une série d’autres conclusions sont possibles. (inférence arbitraire)
- surestimer le poids des causes qui sont de son fait dans la genèse des situations à coloration négative. (personnalisation)